“Tout d’abord, le premier conseil que j’ai à vous donner, c’est de bien identifier son périmètre. Avez-vous des sous-traitants ? Est-ce que vous faites des actions de formation ou des bilans de compétences ? Faites-vous des validations d’acquis d’expérience ? Êtes-vous un CFA ou un nouvel entrant ?

Il est important que vous vous posiez un certain nombre de questions. Elles vont définir le nombre d’indicateurs sur lesquels vous allez être audité. Vous allez être audités sur un minimum de vingt indicateurs. Cela est valable, si vous êtes un nouvel entrant lors de l’audit initial et que vous faites uniquement de l’action de formation et pas des formations certifiantes. Le maximum d’indicateurs étant trente-deux, si l’auditeur regarde l’ensemble des actions. Il inclut aussi des indicateurs spécifiques au CFA (…)

En deuxième conseil, qui peut paraître un peu évident, préparer l’audit. Ne vous dites pas, j’y vais les mains dans les poches, je répondrai aux questions de l’auditeur et je vais réussir à me débrouiller parce que bon, l’activité se passe bien. Je connais mon métier. Ce n’est pas parce que vous connaissez bien votre métier et vous voulez que vos clients sont satisfaits, que vous êtes forcément en conformité avec tous les indicateurs du référentiel (…)

Ensuite, en troisième conseil, vous devez lire attentivement le référentiel. Le référentiel, c’est le document sur lequel l’auditeur se base pour pouvoir auditer un organisme de formation. Donc, on n’invente rien. Les critères et les indicateurs sont définis dans ce référentiel. Il y a des niveaux qui sont attendus et lorsque ces niveaux ne sont pas attendus, on nous explique ce qui relève d’une non-conformité mure et une non-conformité majeure…”